Organisés par Leaders League / Décideurs Magazine – qui décrypte et suit les évolutions et stratégies des acteurs du monde du business –  les Trophées du Droit distinguent chaque année, les spécialistes du Droit les plus performants.

 

Lors de la cérémonie du 16 mars dernier, le Cabinet LAPISARDI AVOCATS a été distingué « équipe montante » en Droit public des affaires.

 

Ce prix  récompense  « le dynamisme, les performances et la progression » du Cabinet qui a su « conquérir de nouvelles parts de marché et démontrer ses capacités à intervenir dans des opérations d’une complexité soutenue » et ainsi « réduire au mieux la concurrence avec les leaders du marché » dans le domaine du Droit public des affaires. La société organisatrice a également relevé  « l’esprit de conquête  et de développement » qui nous animait.  

 

Une très belle récompense pour notre équipe qui donne la mesure du chemin parcouru depuis la création du Cabinet  il y un an !

 

Ce prix renforce notre détermination à accompagner la réussite des projets de nos clients.

 

 

 

Me William FEUGERE, avocat spécialiste en droit pénal, président d’honneur des Avocats conseils d’entreprises, fondateur des plateformes ethicorp.org et ethipublic.org (voir notre article sur les lanceurs d’alertes).

Question : Nous avons vu les dispositions de la loi Sapin 2 relatives aux systèmes d’alertes et les avantages des plateformes ethicorp.org et ethipublic.org que vous avez créées. Quelles autres dispositions de la loi vous paraissent fondamentales pour les entreprises privées et les entités publiques ?

 

Outre les lanceurs d’alertes, et de manière générale relatives aux procédures de conformité et de prévention, il y a trois mesures qui me semblent particulièrement importantes : l’institution d’une Agence française anti-corruption, la création d’une convention judiciaire d’intérêt public, et la réforme du statut des représentants d’intérêts, c’est-à-dire des lobbyistes.

 

L’Agence française anticorruption est instituée par l’article l’article 1 de la loi Sapin 2, qui indique qu’elle est placée auprès des ministres de la Justice et de l’Economie, et qu’elle a « pour mission d’aider les autorités compétentes et les personnes qui y sont confrontées à prévenir et à détecter les faits de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme. »

 

Elle a un rôle de préconisation, de contrôle et de sanction.

Ainsi, elle élabore « des recommandations destinées à aider les personnes morales de droit public et de droit privé à prévenir et à détecter les faits de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme.

 

En outre, elle « contrôle, de sa propre initiative, la qualité et l’efficacité des procédures mises en œuvre au sein des administrations de l’Etat, des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et sociétés d’économie mixte, et des associations et fondations reconnues d’utilité publique pour prévenir et détecter les faits de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme. »

 

Enfin, et surtout, sa Commission des sanctions peut prononcer des amendes conséquentes, jusqu’à 200 000 euros pour les personnes physiques et 1 million d’euros pour les personnes morales.

 

C’est Charles DUCHAINE, notamment ancien juge d’instruction à MARSEILLE, rompu aux procédures de corruption, qui a été nommé en qualité de « préfigurateur » de l’Agence, chargé de l’animer et de lui donner son plein essor.

 

Question : qu’est-ce que la convention judiciaire d’intérêt public ?

C’est un outil important, même s’il demeure imparfait. Il est inspiré du « deferred prosecution agreement » américain, il permet, en cas de poursuites pénales pour certaines infractions, de négocier une peine sans reconnaissance de culpabilité.

 

Cette convention peut être conclue lorsqu’une personne morale est mise en cause pour corruption (active ou passive), trafic d’influence, prise illégale d’intérêt, blanchiment de fraude fiscale (mais pas la fraude fiscale elle-même) et toute infraction connexe (sauf la fraude fiscale).

 

L’entreprise négocie alors une convention avec le Procureur de la République, prévoyant :

  • Une amende d’intérêt public dans la limite de 30% du chiffre d’affaires moyen des trois dernières années à la date du constat du manquement, avec faculté d’un versement échelonné jusqu’à un an ;
  • La soumission de la personne morale pendant 3 ans maximum à un programme de mise en conformité, sous contrôle de l’Agence française anticorruption (frais supportés par la personne morale) ;
  • L’indemnisation de l’éventuelle victime.

 

Question : cette convention est négociée avec le Procureur, donc on ne peut pas en bénéficier s’il y a instruction ?

Elle est négociée avec le Procureur mais elle peut être proposée à deux moments d’une procédure pénale :

  • Par le Procureur de la République, tant que l’action publique n’a pas été mise en œuvre (c’est-à-dire en cours d’enquête préliminaire, avant citation devant un tribunal ou saisine d’un juge d’instruction).
  • Par un juge d’instruction, lorsque la personne morale mise en examen reconnaît les faits et accepte la qualification pénale retenue ; la procédure est alors transmise au procureur de la République pour négociation d’une convention.

 

La convention est alors validée par le Président du Tribunal de Grande Instance, au cours d’une audience publique, en présence du mis en cause et de la victime.
Attention : bien entendu, la convention ne vaut que si elle est exécutée. La prescription est d’ailleurs suspendue. Si la convention n’est pas exécutée, le Procureur met en mouvement l’action publique ou saisit un juge d’instruction. Si des amendes ont été versées au titre de la convention, elles sont restituées à la personne morale mise en cause.

 

Question : En quoi cette convention est-elle innovante ?

L’intérêt fondamental de cette procédure est l’absence de reconnaissance – et a fortiori de déclaration – de culpabilité. C’est ce qui la distingue de la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité). Ainsi, la décision n’est pas inscrite au casier judiciaire. On évite les poursuites, les difficultés et désagréments d’une procédure pénale, tout le monde y gagne en théorie.

 

Cependant, ce n’est pas sans inconvénients.
D’abord, une publicité est prévue : la convention fait l’objet d’un communiqué de presse du procureur de la République et elle est publiée sur le site de l’Agence française anticorruption.
Enfin, élément fondamental : cette convention ne bénéficie qu’aux personnes morales mises en cause. Les représentants légaux (dirigeants ou délégués en vertu d’une délégation de pouvoirs) peuvent, malgré la conclusion d’une convention, être poursuivis en tant que personnes physiques.

 

Question : Et le régime des représentants d’intérêts est modifié lui aussi ?

Oui, pour aller vers plus de transparence, la loi Sapin 2 vient compléter le dispositif applicable aux représentants d’intérêts. Un répertoire numérique national des représentants d’intérêts est institué, rendu public par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

 

Un nouvel article 18-2 est ajouté à la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique (loi adoptée après l’affaire Cahuzac), définissant de manière large les représentants d’intérêts : « Sont des représentants d’intérêts, (…) les personnes morales de droit privé, les établissements publics ou groupements publics exerçant une activité industrielle et commerciale, (…) dont un dirigeant, un employé ou un membre a pour activité principale ou régulière d’influer sur la décision publique, notamment sur le contenu d’une loi ou d’un acte réglementaire », en entrant en communication avec diverses personnes ou autorités, dont la loi donne la liste (membre du Gouvernement ou de cabinet ministériel, député, sénateur, collaborateur d’un député ou sénateur ou d’un groupe parlementaire, collaborateur du Président de la République, dirigeant ou membre du collège ou d’une commission investie d’un pouvoir de sanction d’une autorité administrative indépendante ou d’une autorité publique indépendante,…

 

La « personne morale » concernée n’est pas seulement une agence de lobbying, mais une entreprise personnellement intéressée, pour son compte. Pour donner un exemple, une entreprise privée du secteur agroalimentaire qui évoquera avec les pouvoirs publics les évolutions de la réglementation dans ce domaine sera considérée comme représentante d’intérêts, même si ce sont les siens.

Il y a évidemment des dispositions similaires pour les représentants d’intérêts personnes physiques.

 

A l’inverse, ne sont pas des représentants d’intérêts : les élus, dans l’exercice de leur mandat, les partis et groupements politiques, dans le cadre de leur mission prévue à l’article 4 de la Constitution, les organisations syndicales de fonctionnaires et, dans le cadre de la négociation prévue à l’article L. 1 du code du travail, les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d’employeurs, les associations à objet cultuel, dans leurs relations avec le ministre et les services ministériels chargés des cultes, et les associations représentatives des élus dans l’exercice des missions prévues dans leurs statuts.

Le représentant d’intérêts mentionne dans le registre son identité, les actions qu’il a menées et les personnes contactées, ainsi que son chiffre d’affaires. Un décret va venir préciser les conditions de soumission au registre. En tout état de cause, seuls les représentants d’intérêts doivent indiquer qui ils rencontrent. Les décideurs (élus, ou autres) ne sont quant à eux tenus à aucune obligation ni aucun registre.

 

 

bonne-annee

Le Cabinet vient, une nouvelle fois, d’être classé parmi les meilleurs cabinets d’avocats en droit public des affaires.

Après analyse du marché, le magazine les Décideurs, qui décrypte et suit les évolutions et stratégies des acteurs du monde des affaires, vient en effet, de publier son classement.

La palette des domaines d’intervention du Cabinet est mise à l’honneur puisqu’il est cité pour sa pratique réputée et sa forte notoriété pour le traitement des dossiers en matière de :

  • Contrats administratifs et contentieux afférents 

  • Collectivités territoriales et économie mixte 

  • Droit de la domanialité publique

  • Urbanisme et aménagement.

Le travail innovant de toute l’équipe sur le LEGAL DESIGN –  c’est-à-dire la visualisation de l’information juridique au travers de schémas, tableaux, pictogramme… , afin de rendre le discours juridique plus clair et accessible – est également mis en avant.

 lire le classement complet et la présentation du cabinet

 

Le guide professionnel de référence LEGAL 500 PARIS édition 2016/2017, qui recense les meilleurs cabinets d’avocats d’affaires du marché français, vient d’être publié. Il est réalisé sur la base de recherches minutieuses et d’une enquête de satisfaction auprès des clients des cabinets d’avocats.  

Le LEGAL 500 PARIS classe le cabinet LAPISARDI AVOCATS  parmi les meilleurs cabinets d’avocats en droit public des affaires.

« Lapisardi Avocats est un ‘Cabinet de niche qui sait répondre aux besoins des entreprises en fournissant des avis concis et très opérationnels’.

‘Les avocats sont réactifs et compétents’, ‘le travail d’analyse juridique est excellentquand le cabinet assure ‘une défense particulièrement efficace en matière contentieuse et de référés précontractuels’.

L’équipe de deux avocats conseille des communes, des établissements publics et des opérateurs privés, dont un grand groupe du BTP. Elle est reconnue pour sa forte expertise dans le domaine des contrats publics. Le cabinet est également le conseil de grands exploitants de casino dans le cadre de la passation ou du renouvellement de contrats de DSP avec les communes. L’équipe traite enfin des problématiques d’urbanisme.

A la tête du cabinet, Sophie Lapisardi ‘est une vraie experte’ dotéed’une forte capacité à intégrer dans ses conseils juridiques les contraintes opérationnelles ou « politiques » de l’entreprise’ » (LEGAL 500 PARIS 2016/2017)

Sophie Lapisardi est intervenue lors du Colloque organisé le 3 mai 2016 par l’Association ASSAS LEGAL DESIGN, aux côtés de Marine Simmonot, avocat, membre de l’incubateur du Barreau de Paris et Antoine Gaudemet, Professeur à l’Université Panthéon-Assas.

Ce colloque a été l’occasion d’échanger sur les atouts du LEGAL DESIGN dans les milieux professionnels et universitaires.

Qu’est ce que le LEGAL DESIGN ?

Le LEGAL DESIGN est un concept qui permet de mieux transmettre l’information juridique grâce à l’utilisation de schémas, de tableaux et et dessins.

Ce concept, déjà bien implanté dans les pays anglo-saxons, permet ainsi de sensibiliser le grand public à des problématiques juridiques.

Mais il est également extrêmement utile dans le milieu des affaires, comme notre pratique quotidienne au sein du cabinet le démontre.

Nos clients ont besoin d’accéder rapidement à l’information et souvent, de la diffuser en interne à des non-juristes. Nous répondons à ces besoins grâce à l’utilisation de schémas, de tableaux, qui permettent de synthétiser un raisonnement juridique, parfois complexe.

Naturellement, cette démarche n’enlève rien au travail juridique qui est réalisé en amont et qui reste toujours accessible à nos clients sous forme de consultation écrite.

Elle renforce, au contraire, le caractère opérationnel de notre approche en permettant à notre interlocuteur d’accéder rapidement au conseil (solutions proposées et recommandation) et d’utiliser immédiatement cette consultation pour échanger en interne avec les mêmes outils que ses interlocuteurs.

Le magazine Les Décideurs qui décrypte et suit les évolutions et stratégies des acteurs du monde du business, vient de publier un article sur le cabinet, saluant le projet de notre entreprise :

Lapisardi Avocats : le droit public des affaires modernisé

Sophie Lapisardi, expert en droit public des affaires, fonde son propre cabinet d’avocats qui reflète la modernisation de la profession.

Lorsque Sophie Lapisardi ouvre son propre cabinet en mars 2016, le modèle est réfléchi : « L’objectif n’est pas uniquement de dire le droit mais d’avoir une vraie stratégie de simplification de l’information juridique à proposer à nos clients. » Une ligne de conduite qui sonne comme un mantra. « L’avocat ne peut plus travailler comme il le faisait il y a dix ans. Il faut changer notre manière de délivrer du conseil », explique-t-elle. Pour cela, l’experte des contrats publics met un point d’honneur à réaliser une synthèse de chaque consultation qu’elle donne afin que juristes et non juristes aient toutes les cartes en main. Rendre le droit lisible et compréhensible est la raison d’être de Lapisardi Avocats, qui utilise les méthodes du legal design afin de simplifier l’information juridique par un schéma. L’implication de Sophie Lapisardi au sein de l’association des Avocats conseils d’entreprise (ACE) – elle occupe le poste de coprésidente de sa commission droit public – la plonge plus largement dans une constante réflexion sur l’avenir de la profession. (…)

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Je suis heureuse de vous annoncer la création du Cabinet LAPISARDI AVOCATS, dédié au Droit Public (contrats et marchés publics, urbanisme et aménagement, droit des collectivités territoriales et des établissements publics locaux, droit de la construction, droit administratif général, droit de l’environnement).

Après 15 ans d’association au sein du Cabinet BARAQUANT LAPISARDI (BL Avocats), j’ai décidé de fonder le Cabinet LAPISARDI AVOCATS qui a résolument été pensé et organisé dans le but répondre aux besoins actuels des dirigeants d’entreprises, des directeurs et responsables juridiques, des élus, des responsables et agents publics : délivrer un conseil opérationnel, directement exploitable, pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets et défendre leurs intérêts.

Je suis entourée d’Agnès Boudin et d’Alexandre Delavay qui sont, tout autant que moi, déterminés à vous apporter les réponses et le conseil dont vous avez besoin.

Opérateurs privés ou organismes publics ou parapublics, le Cabinet LAPISARDI AVOCATS vous conseille pour tous vos projets et opérations, vous représente devant les juridictions et assure votre formation et celle de votre équipe, dans toute la France. Nous intervenons également pour vous assister lors de la négociation de vos contrats et le cas échéant, en vue de la résolution amiable de litiges.

Ce jour marque aussi le lancement de notre site internet et la publication de nos premiers articles d’actualité. Vous pourrez les consulter régulièrement en nous suivant sur Twitter (@LapisardiAvocat), sur LinkedIn et en vous inscrivant sur le site pour recevoir notre lettre d’information.

Dans l’attente de vous revoir ou de vous rencontrer,

Sophie Lapisardi, Avocat Spécialiste en Droit Public